IDEAL vu dans la presse

Emploi - Narbonne Insertion s’agrandit à La Coupe

Midi Libre - Narbonne

Paru le, 18 janvier 2007


« C’est le jour et la nuit » Le directeur de Narbonne Insertion, Mohamed Ould Aïssa, savoure l’instant. Grâce à 1,2 million d’euros de travaux consentis par la CAN, l’association de réinsertion par le travail vient d’emménager dans les locaux flambant neufs, sur la zone de La Coupe. Inauguré hier, le bâtiment offre 586 m2 de bureaux et 380 m2 d’ateliers, sur une superficie totale de 2500 m2. Comparés aux 200 m2 de l’avenue Charles Trenet, c’est effectivement le jour et la nuit. « L’amélioration des conditions de travail » des 21 salariés permanents de la structure était d’ailleurs l’objectif affiché du chantier. Ça, et « l’accueil des bénéficiaires dans des conditions décentes » des 215 femmes et hommes qui, même s’ils sont la majeure partie du temps « sur le terrain », peuvent être amenés à venir assister à des réunions d’information, ou des formations. 10% de plus sont attendus cette année. Une statistique qui a satisfait le sous-préfet, Gérard Dubois. Lequel a rappelé l’engagement financier de l’Etat, « pour moitié », dans le financement de la structure, aux côtés du Conseil Général, de la CAN, et des Fonds Sociaux Européens. Parmi les bénéficiaires, certains seront appelés à venir sur La Coupe chercher le matériel nécessaire à leurs actions, tels camionnettes, vélos, outils. Ils pourront s’y rendre en bus, dont l’arrêt se situe à une centaine de mètres. Le coût du transport sera nul, puisque tout chômeur de longue durée a droit à la gratuité d’accès aux TAN. Plus d’espace devrait permettre à Narbonne Insertion de développer ses actions dans les domaines de l’entretien des paysages méditerranéens, le gardiennage, la sécurité, l’amélioration du cadre de vie, et le développement durable. Ce dont s’est réjoui Jacques Bascou, député et conseiller communautaire. « Cala doit être une filière d’emplois », a-t-il jugé. Quid des anciens locaux de l’avenue Charles Trenet ? Propriété de la Ville, ils serviront « peut-être à loger des associations, avant de les transformer en profondeur », envisage le maire, Michel Moynier. A deux pas de la Robine, quelques promoteurs pourraient être intéressés… M.P.